DGENA MOUCLIER

DM is a slow fashion brand, made in Paris

DM, marque éponyme Homme/Femme de la créatrice Dgena Mouclier a été fondée en 2019. Elle choisit les initiales « DM » pour symboliser sa marque. Elle a associé son prénom, Dgena, qui signifie en Maure « paradis » et son nom «Mouclier » qui désigne le nom d’un plat vendéen la « mouclade » lié aux Chouans et à la royauté française ,et par conséquence, au luxe.

La marque DM tire sa qu’intessence de la mixité sociale qu’elle préfère qualifier de « Voyage Urbain Interculturel ». Elle allie deux cultures que l’on pense in-associable, c’est-à-dire un mélange entre le sport et le vêtement classique traditionnel.L’originalité de cette marque est que toutes les pièces créées sont issues du surcyclage, appelé plus communément « Upcycling » (bâches d’immeuble, échantillons, fin de rouleaux, chutes de tissus, vêtements chinés en ressourceries…) et réalisées avec des techniques de prêt-à-porter de luxe et de savoir-faire français.

Effectivement, avec des matériaux usagés, la créatrice montre qu’elle est capable de respecter l’environnement et de produire des vêtements de haute qualité. Toutes ses créations sont des pièces uniques faites à la main dans son atelier parisien.

La pandémie a joué, en effet, un rôle de catalyseur sur l’émergence et la mise en œuvre de son projet artistique. Pour Dgena, cela a été l’occasion d’innover et de repenser son approvisionnement. En effet, quand coudre pour créer est votre passion et que vous ne pouvez plus acheter de tissus, il faut trouver une autre voie. Sensible aux changements climatiques et aux problématiques comme les gens de sa génération associées à la Fast Fashion, Dgena récupérait déjà des chutes de tissus, des fins de série, des bâches … mais quand cela ne suffit plus, que faire ?

Et là, des idées commencent à se bousculer dans sa tête. Simplistes aux premiers abords mais porteuses de nombreux défis : « Et si je réutilisais des vêtements existants pour créer des pièces Haute Couture ? Et si je mettais ma créativité d’artiste et mes savoir-faire techniques à relever les contraintes que cela pourrait représenter ? ET si, de cette façon, je pouvais apporter ma pierre à l’édifice de la lutte contre la Fast Fashion et la protection de l’environnement ?

oir. Quand elle décrit son art, Dgena dit « qu’elle réinterprète le vêtement en s’inspirant du monde urbain dans lequel elle vit comme un photographe de l’invisible ». Mixer les genres, les cultures, les milieux, les traditions, les matières…. font avancer une société car la mode c’est aussi une vision sociologique, et créer, c’est souvent couper à travers champs.Pour relever ces défis techniques et artistiques associés à ce projet, il faut des ressources ! Dgena les a.

Elle a passé ses dernières années à travailler dans son atelier parisien pour sortir plusieurs collections novatrices. Tous ses modèles, elle les dessine, les modélise et les coud elle-même. Elle conçoit aussi bien pour l’homme que pour la femme ce qui fait d’elle une couturière accomplie.

Elève du maître d’art Franck Sorbier depuis 2018 (seul Maître d’Art de la mode), Dgena est sortie major de sa promotion ESMOD International en 2019 avec l’Aiguille d’Or.Elle recherche l’excellence du geste, du faire savoir et du savoir-faire dans toutes ses créations. D’ailleurs, le Gouvernement Chinois ne s’y est pas trompé en la sélectionnant en octobre 2019 pour représenter et ainsi promouvoir les savoir-faire de la Haute Couture française lors de la Fashion Week de Shanghaï et du deuxième congrès international du Textile à Xequio.

Comme tout artiste, elle cherche à émouvoir.

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